Pourquoi je suis là ? C’est une question que je m’efforce d’oublier, tout comme le fait de ne pas avoir été épargné. J’aurai préféré crever plutôt que de devoir affronter ce futur dans lequel je n’ai plus rien à perdre.
J’étais dans cet avion dont les restes et la carcasse jonchent le sol à Chernogorsk. Je me rendais au Japon pour écrire un article sur « feu » Jirō Ono, le maître sushi à avoir obtenu 3 étoiles au guide Michelin. Dans l’avion j’étais avec mon fils de 5 ans. C’était son premier voyage, des étoiles plein les yeux. Durant le vol, nous avons été avertis que notre voyage allait durer plus longtemps que prévu car des incidents avaient lieu sur notre trajet initial…
Ils le savaient très bien que l’invasion avait commencé….. Mais ils ne nous ont rien dit. L’armée russe a donc décidé de faire feu sur tout ce qui pouvait contenir une trace de ce virus : avions, hélicoptères, bateaux…. L’embargo avait été voté quelques heures avant notre départ. Tout ce qui n’était pas de chez eux : BOOM !!!! et malgré notre détour, une DCA ne nous a pas loupé….
Pas le temps de finir ton plateau repas, en même temps y’avait du lapin moutarde partout dans l’avion, descente en chute libre sur territoire inconnu… 1 minute ? 2 minutes ? aucune idée, je serre mon fils dans mes bras entre les sièges et j’attends….. L’immeuble ne résiste pas, l’avion le transperce mais l’avion se divise en deux lors de l’impact. Je me retrouvé inconscient mais c’est mon fils qui me réveille en me donnant des coups sur le visage, j’ouvre les yeux et m’aperçois que je suis en vie et mon fils aussi. Quel soulagement, quelle joie !! Nous sortons de l’avion et je découvre que nous ne sommes pas seul. D’autres survivants sont présents et ils me racontent que la zone est infesté de zombies, la ville est déserte, aucune âme qui vive excepté nous. Nous sommes 5 en comptant mon fils. Que des hommes. Je n’oublierai jamais leur visage….. Au bout du 25eme jour , après avoir épuise les réserves de nourriture, Rplayy partit seul vers le nord pour tenter quelque chose… Ce qui n’a abouti à rien puisque nous ne l’avons plus jamais revu… Je me retrouvai donc avec mon fils, Tim et Cho.
Une nuit, alors que je suis de garde, je décide d’aller remplir les gourdes à la fontaine pour tout le monde. De retour au camp je ne trouve plus personne, ni mon fils ni les 2 autres accollytes. Mais dans la nuit calme et étoilé de Chernogorsk j’entends des cris et des pleurs…. Ne me fiant qu’au son, j’ entreprends de retrouver mon fils avant qu’il ne lui arrive quelque chose. Mais au bout de quelque minute, je n’entendis plus rien. Je ne lâche pas l’affaire et décide de suivre la côte vers le nord car c’est de là que j’entendis les derniers cris.
Arrivé aux alentours de Elektrozavodsk, je distingue dans une maison de la lumière, en me rapprochant de la cuisine, je vois les reste d’un feu. Je n’avais sur moi qu’un tournevis mais il ne m’en aurait pas fallu plus pour faire ce que j’avais à faire. Je rentre par la fenêtre et je trouve sur le feu un morceau de viande rouge. Froid, je n’y prête pas attention. Par contre, une odeur de cadavre parvient jusqu’à mes narines. Je monte à l’étage et découvre sur la table placée entre les 2 chambres la tête de mon fils…. Ces « enc… » l’avaient fait. Ils avaient tellement faim qu’ils avaient découpés et cuisiné mon fils… Leur sommeil s’est prolongé jusque dans la mort… on ne distinguait même plus la couleur jaune du manche du tournevis tellement je l’ai enfoncé dans leur crâne.
Les larmes coulant de mes joues, j’ai récupéré la tête de mon fils et couru aussi loin et aussi vite que j’ai pu . Je me suis retrouvé dans un petit village appelé Kabanino. J’ai enterré ce qu’il restait de lui à côté de l’étang et je me suis remis à ma grande passion d’avant : la pêche. J’ai pu survivre des mois grâce à çà mais pendant tout ce temps mon esprit de vengeance et de haine ne cessa de grandir. Je hais l’espèce humaine. J’ai rencontré quelque personne mais je n’ai plus confiance.
Voilà où j’en suis actuellement. Je me méfie de tout le monde. Je n’aime personne et si un jour nos chemins se croisent…. FUYEZ PAUVRE FOU !!!
J’étais dans cet avion dont les restes et la carcasse jonchent le sol à Chernogorsk. Je me rendais au Japon pour écrire un article sur « feu » Jirō Ono, le maître sushi à avoir obtenu 3 étoiles au guide Michelin. Dans l’avion j’étais avec mon fils de 5 ans. C’était son premier voyage, des étoiles plein les yeux. Durant le vol, nous avons été avertis que notre voyage allait durer plus longtemps que prévu car des incidents avaient lieu sur notre trajet initial…
Ils le savaient très bien que l’invasion avait commencé….. Mais ils ne nous ont rien dit. L’armée russe a donc décidé de faire feu sur tout ce qui pouvait contenir une trace de ce virus : avions, hélicoptères, bateaux…. L’embargo avait été voté quelques heures avant notre départ. Tout ce qui n’était pas de chez eux : BOOM !!!! et malgré notre détour, une DCA ne nous a pas loupé….
Pas le temps de finir ton plateau repas, en même temps y’avait du lapin moutarde partout dans l’avion, descente en chute libre sur territoire inconnu… 1 minute ? 2 minutes ? aucune idée, je serre mon fils dans mes bras entre les sièges et j’attends….. L’immeuble ne résiste pas, l’avion le transperce mais l’avion se divise en deux lors de l’impact. Je me retrouvé inconscient mais c’est mon fils qui me réveille en me donnant des coups sur le visage, j’ouvre les yeux et m’aperçois que je suis en vie et mon fils aussi. Quel soulagement, quelle joie !! Nous sortons de l’avion et je découvre que nous ne sommes pas seul. D’autres survivants sont présents et ils me racontent que la zone est infesté de zombies, la ville est déserte, aucune âme qui vive excepté nous. Nous sommes 5 en comptant mon fils. Que des hommes. Je n’oublierai jamais leur visage….. Au bout du 25eme jour , après avoir épuise les réserves de nourriture, Rplayy partit seul vers le nord pour tenter quelque chose… Ce qui n’a abouti à rien puisque nous ne l’avons plus jamais revu… Je me retrouvai donc avec mon fils, Tim et Cho.
Une nuit, alors que je suis de garde, je décide d’aller remplir les gourdes à la fontaine pour tout le monde. De retour au camp je ne trouve plus personne, ni mon fils ni les 2 autres accollytes. Mais dans la nuit calme et étoilé de Chernogorsk j’entends des cris et des pleurs…. Ne me fiant qu’au son, j’ entreprends de retrouver mon fils avant qu’il ne lui arrive quelque chose. Mais au bout de quelque minute, je n’entendis plus rien. Je ne lâche pas l’affaire et décide de suivre la côte vers le nord car c’est de là que j’entendis les derniers cris.
Arrivé aux alentours de Elektrozavodsk, je distingue dans une maison de la lumière, en me rapprochant de la cuisine, je vois les reste d’un feu. Je n’avais sur moi qu’un tournevis mais il ne m’en aurait pas fallu plus pour faire ce que j’avais à faire. Je rentre par la fenêtre et je trouve sur le feu un morceau de viande rouge. Froid, je n’y prête pas attention. Par contre, une odeur de cadavre parvient jusqu’à mes narines. Je monte à l’étage et découvre sur la table placée entre les 2 chambres la tête de mon fils…. Ces « enc… » l’avaient fait. Ils avaient tellement faim qu’ils avaient découpés et cuisiné mon fils… Leur sommeil s’est prolongé jusque dans la mort… on ne distinguait même plus la couleur jaune du manche du tournevis tellement je l’ai enfoncé dans leur crâne.
Les larmes coulant de mes joues, j’ai récupéré la tête de mon fils et couru aussi loin et aussi vite que j’ai pu . Je me suis retrouvé dans un petit village appelé Kabanino. J’ai enterré ce qu’il restait de lui à côté de l’étang et je me suis remis à ma grande passion d’avant : la pêche. J’ai pu survivre des mois grâce à çà mais pendant tout ce temps mon esprit de vengeance et de haine ne cessa de grandir. Je hais l’espèce humaine. J’ai rencontré quelque personne mais je n’ai plus confiance.
Voilà où j’en suis actuellement. Je me méfie de tout le monde. Je n’aime personne et si un jour nos chemins se croisent…. FUYEZ PAUVRE FOU !!!